1,2,3…. soleil et vautours !

Voulant profiter des belles journées ensoleillées de cette fin d’année, j’ai décidé de passer Noël avec les vautours de Rémuzat. En plus, journée particulière, je me suis dit qu’il n’y aurait pas grand monde sur ce site du Rocher du Caire, de plus en plus fréquenté. Pas grand monde mais quand même un grand photographe avec son amie. J’ai eu le plaisir d’échanger et de grignoter un bout avec Gérard Navizet, un photographe dont j’admire les photos depuis un petit moment.

Vautour fauve


Comme je l’indiquais sur un précédent article sur les vautours, la période de décembre à janvier est un période particulière pour les vautours fauves, principaux locaux de cette falaise. En effet, c’est au mois de décembre que les couples de vautours commencent à préparer et aménager leur aire, souvent celle occupée l’année précédente.
On peut les observer en vol transportant des matériaux comme des branchettes de pin, de touffes d’herbes, de la laine, …, dans leur bec.

Mais pourquoi faire tout cela aussitôt en hiver?

Vautour fauveD’abord, Ils doivent défendre leur nid, puis aussi parader (vol en tandem), s’accoupler… Tout cela prend du temps et la ponte a souvent lieu vers la fin de janvier. Une fois l’œuf déposé, il faut le couver 55 jours. C’est une rude épreuve pour la femelle qui le couve en premier, car janvier est un des pires mois de l’année soumis à toutes sortes d’aléas météorologiques comme la neige, le gel, le vent glacé, surtout pendant une période de disette. Puis, le mâle vient la relayer pour la couvaison. Pendant que l’un des deux couve, l’autre va se ravitailler. Ensuite, quand le petit sort de l’œuf, il y a quatre mois de nourrissage, parfois un peu plus… Ce n’est quand même pas facile d’atteindre le poids de 8 kilos en quelques semaines. Vautour fauveEnsuite selon l’individu, il lui faudra encore de 2 à 4 semaines pour prendre son envol et trouver des carcasses. C’est un peu le Tanguy des vautours, et pendant ce temps ce sont toujours les parents qui le nourrissent. Donc, si on fait le total, ça donne à peu près huit mois et parfois plus! Il est important que le jeune s’envole en été pour devenir autonome avant l’hiver. Voilà pourquoi, les couples doivent se mettre en branle dès décembre pour perpétuer l’espèce.

Je n’évoque que les vautours fauves, mais ce site accueille aussi d’autres espèces. Juste de passage, pour quelques jours ou plus, on a parfois la chance d’observer des vautours moines et des gypaètes barbus. Et, j’ai eu cette chance !

Adonis, un jeune gypaète né en 2014 et lâché en 2014 dans les Grands Causses est apparu furtivement. Pour l’identifier, il faut se baser sur la décoloration des plumes, comme vous pouvez le voir sur la vignette du site des Grands Causses. Chaque oiseau a une décoloration différente, ce qui permet de les identifier facilement… jusqu’à leur première mue !

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Deux vautours moines ont aussi volé quelques instants ensemble au dessus de nos têtes.

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Pour connaître un peu plus ces espèces je vous laisse consulter de site de Vautours en Baronnies.

Voici les photos de vautours fauves de cette journée

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J’ai aussi observé ce grand corbeau

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